Bienvenue dans votre nouvel espace santé

Le cabinet médical du Dr Benquet a été transféré au 1er septembre dans un nouveau lieu plus adapté à l’accueil des patients et à l’exercice médical.

L’adresse du nouveau cabinet : 15 rue de la Libération à Marmande.

Le téléphone ne change pas : 05.53.64.45.59

Les horaires comportent toujours les plages de consultations libres (lundi après-midi et du mardi au vendredi le matin), les consultations exclusivement sur rendez-vous (mardi, jeudi et vendredi après-midi), ainsi que les visites à domicile, réservées aux personnes invalides (lundi matin et mercredi après-midi). Le samedi matin est consacré aux institutions de retraite et le samedi après-midi aux vaccinations (tant que la pandémie l’exige).

Petite visite du cabinet :

Salle d’attente
Salle d’attente
Salle d’attente
Salle réservée aux enfants
Bureau de Marie-Line, l’assistante médicale
Bureau du médecin
Salle d’examen
Salle d’urgence

Effets secondaires du vaccin Astra-Zeneca : quelle réalité ?

0,66% d’effets indésirables en France

D’après le dernier bulletin publié ce vendredi 12 mars, à partir de données s’étalant jusqu’au 4 mars, 454.545 injections d’AstraZeneca ont été réalisées dans le pays. Parmi elles, 3013 « effets indésirables » ont été signalés. Pour la grande majorité, (68%) ils étaient des effets « non graves » quand, au total, 964 cas étaient enregistrés comme « graves ». C’est effectivement un peu plus que pour les autres vaccins. Mais la différence est marginale. Ces effets défavorables représentent en effet à ce jour 0,19% du total des injections réalisées avec Pfizer, et 0,12% pour Moderna. Pour AstraZeneca, ce chiffre monte légèrement à 0,66%. 

Source : ANSM.

TESTS SÉROLOGIQUES DE LA COVID-19 : UNE INTERPRÉTATION QUI N’EST PAS SI SIMPLE

Par Isabelle HOPPENOT – 

Très attendus lors de la période de confinement, des tests sérologiques fiables permettant de détecter les anticorps anti-SARS-CoV-2 sont aujourd’hui disponibles, très sensibles et spécifiques. Mais, à côté de la question de la durée de l’immunité conférée par l’infection, toujours non résolue faute de recul suffisant, se pose aussi le problème de l’interprétation d’une sérologie négative, qui ne rime pas forcément avec absence d’infection et absence d’immunité.Des études de séroprévalence en cours dans la COVID-19 (illustration).

Des études de séroprévalence en cours dans la COVID-19 (illustration).


Nous disposons actuellement de deux grands types de tests sérologiques. Les tests unitaires dits rapides, qui donnent un résultat en une dizaine de minutes, et les tests de type ELISA (Enzyme Linked Immuno-Sorbent Assay) ou CLIA (ChemiLuminescence Immuno-Assay), tests automatisés dont la lecture est un peu plus longue (20 min), mais qui sont plus robustes quant à la traçabilité et au contrôle qualité.  
« Aujourd’hui les techniques sont de très bonne qualité, la sensibilité de ces tests est de 99,9 % et leur spécificité de 100 % au-delà de 21 jours après l’apparition des symptômes« , rapporte le Pr Samira Fafi-Kremer, responsable du laboratoire de virologie du CHU de Strasbourg.
Les sérologies permettent de tester tous les anticorps capables de reconnaître un antigène du SARS-CoV-2, mais ne permettent pas de définir le caractère neutralisant ou non de ces anticorps. Les anticorps neutralisants empêchent la pénétration du virus dans les cellules, mais leur mise en évidence nécessite de réaliser un test fonctionnel, ce qui relève de la recherche et non de la pratique quotidienne. 

Une cinétique de séroconversion parfois inhabituelle
Classiquement, dans les infections virales, les anticorps ne sont détectables qu’au moins 7 à 10 jours après l’apparition des premiers symptômes avec, dans un premier temps, l’apparition d’IgM puis, plus tardivement, d’IgG.
Dans le cas de l’infection par le SARS-CoV-2, le profil de séroconversion apparaît plus variable, comme le souligne en particulier une étude chinoise publiée fin avril dans Nature Médicine (1). Dans ce travail, qui a porté sur 285 personnes ayant une infection COVID-19, des IgG étaient présentes chez tous les patients 19 jours après le début des symptômes. L’apparition des IgM pouvait précéder celle des IgG, mais parfois être simultanée, voire postérieure. « Un phénomène que l’on observe sans pour l’instant le comprendre« , note le Pr Fafi-Kremer.

Pas toujours d’anticorps, mais une réponse cellulaire T
De plus, tous les patients infectés ne développent pas des anticorps.
En témoigne notamment une étude en cours, menée auprès de contacts familiaux de cas index (2).
L’analyse des réponses humorales et cellulaires chez 9 patients index présentant une infection modérée et 8 contacts issus de 7 familles, comparée à celle de 10 sujets témoins non exposés, a mis en évidence des discordances sérologiques au sein des familles. Tous les patients index ont développé des anticorps anti-SARS-CoV-2 et une réponse cellulaire T pouvant être détectée jusqu’à 69 jours après le début des symptômes. Six des huit sujets contact, qui avaient pourtant présenté des symptômes d’infection COVID-19 1 à 7 jours après le cas index, étaient séronégatifs, mais avaient développé une réponse cellulaire T spécifique, témoignant de la réalité de l’infection. De telles discordances ont également été observées chez des sujets contacts asymptomatiques.

Séronégativation en phase de convalescence précoce
Les choses se compliquent encore avec les résultats d’une autre étude chinoise, elle aussi publiée dans Nature (3), qui a suivi l’évolution des anticorps chez des patients ayant eu une infection symptomatique ou non. Les taux d’IgG spécifiques étaient moindres chez les sujets asymptomatiques que chez ceux qui avaient présenté des symptômes. Et 6 semaines après le début de la maladie, 40 % des sujets asymptomatiques et 12 % des patients paucisymptomatiques étaient redevenus séronégatifs. 
Difficile dès lors d’interpréter une sérologie négative, puisqu’elle n’élimine ni une infection antérieure, ni une protection vis-à-vis du SARS-CoV-2 via l’immunité cellulaire.

Les résultats attendus des études de séroprévalence
« Dans le Grand Est, comme sans doute dans d’autres régions fortement touchées, les analyses sérologiques sous-estiment très probablement l’exposition« , estime le Pr Samira Fafi-Kremer.
Des données plus précises pourraient être apportées par le suivi sérologique, en cours, d’une cohorte de personnels hospitaliers ayant eu une infection qui n’a pas nécessité d’hospitalisation. Parmi les 1 500 personnes testées, 500 avaient une RT-PCR positive, 500 une RT-PCR négative et 500 n’ont pas eu de recherche d’ARN viral au moment de l’infection.
Ce travail s’inscrit dans les suites d’une première étude menée sur 160 personnes, publiée il y a quelques semaines (4) et qui a mis en évidence une séroconversion précoce (13 jours) dans la majorité des cas. Des anticorps neutralisants étaient présents dans 79 %, 92 % et 98 % des prélèvements respectivement collectés à 21 jours, 21-27 jours et 28-41 jours.
D’autres études de séroprévalence sont en cours, notamment chez des médecins
libéraux et des infirmières.

Les indications définies par la HAS
« Compte tenu de la complexité de l’interprétation des sérologies, en particulier en cas de négativité malgré une forte suspicion clinique d’infection antérieure, il n’est pas facile de définir précisément leurs indications« , conclut le Pr Samira Fafi-Kremer.
La Haute Autorité de santé avait donné le 20 mai dernier un avis favorable (5) au remboursement des tests sérologiques dont la fiabilité a été validée dans des indications définies, avis qui a été suivi. Les indications actuelles de la sérologie ouvrant droit au remboursement ont été précisées par un arrêté du 27 mai 2020 (6).  

Copyright © vidal.fr.

  1. Quan-Xing Long et al. Antibody responses to SARS-CoV-2 in patients with COVID-19. Nat Med 2020 ; 26 : 845–848 (2020).
  2. Gallais F et al. Intrafamilial exposure to SARS-CoV-2 induces cellular immune response without seroconversion. medRxiv 2020.06.21.20132449. 
  3. Quan-Xing Long et al. Clinical and immunological assessment of asymptomatic SARS-CoV-2 infections. Nat Med 2020. 18 juin.
  4. Fafi -Kremer S et al. Serologic responses to SARS-CoV-2 infection among hospital staff with mild disease in eastern France. medRxiv 2020.05.19.20101832. 
  5. Haute Autorité de santé. La HAS est favorable au remboursement des tests sérologiques à la fiabilité validée et dans les indications définies. 20 mai 2020.
  6. Ministère des solidarités et de la santé. Arrêté du 27 mai 2020.

Sources : VIDAL

Nouvelles données sur l’efficacité du vaccin AstraZeneca chez les plus de 80 ans

Agence France-Presse

 AFP

L’injection d’une seule dose de vaccin AstraZeneca/Oxford contre la COVID-19 permet de réduire de plus des trois quarts le risque d’hospitalisation des personnes à risque de plus de 80 ans, montre mercredi une étude britannique basée sur des données réelles d’hospitalisation.

Ces résultats, pas encore relus par des chercheurs indépendants, s’ajoutent à d’autres données récentes qui concluent que ce vaccin – que plusieurs pays ne recommandent pas au-delà de 65 ans – est bien sûr et efficace chez les personnes âgées.

Ses auteurs, chercheurs à l’université de Bristol, ont analysé un groupe de patients de plus de 80 ans hospitalisés pour maladie respiratoire en Angleterre.

Ils ont séparé en deux groupes ceux dont le test de dépistage au Covid était positif et ceux pour qui il était négatif, puis regardé combien d’entre eux avaient déjà reçu une dose du vaccin d’AstraZeneca, ou de celui de Pfizer/BioNTech.

Résultat: parmi les 36 patients positifs au Covid, neuf avaient reçu une injection d’AstraZeneca au moins deux semaines avant leur hospitalisation (soit 25%), alors que dans le groupe négatif au coronavirus, la proportion était de 58,9% (53 patients sur 90).

La différence entre ces deux proportions permet aux chercheurs de conclure à une efficacité de 80,4% du vaccin AstraZeneca pour réduire les formes graves de COVID-19.

Pour le vaccin de Pfizer, 18 patients sur les 245 positifs à la COVID avaient reçu une injection, contre 90 sur 269 chez les patients négatifs, soit une efficacité de 71,4% (la vaccination avec Pfizer ayant commencé début décembre outre-Manche, contre début janvier pour AstraZeneca, l’effectif total de patients analysé est plus important).

Cette étude «apporte de nouvelles preuves que les vaccins sont tous les deux efficaces sur une tranche d’âge élevée, moins étudiée dans les essais cliniques», a commenté Stephen Evans, professeur de pharmacoépidémiologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, cité par le Science Media Centre britannique.

Si l’essai clinique du vaccin Pfizer/BioNTech comportait des données sur son efficacité chez les personnes âgées, ce n’était pas le cas pour celui d’AstraZeneca/Oxford. 

Cela a conduit plusieurs pays européens à restreindre son usage aux moins de 65 ans, voire 55 ans, en dépit des affirmations du laboratoire et de l’Organisation mondiale de la santé sur son efficacité pour cette tranche d’âge.

Ce n’est pas le cas au Royaume-Uni, où ce vaccin, pilier essentiel de la stratégie vaccinale, est administré à toutes les tranches d’âge, tout comme celui de Pfizer.

En France, les autorités sanitaires viennent d’étendre lundi l’utilisation du vaccin britannique aux personnes âgées de 65 à 75 ans à risque de forme grave de Covid, tenant notamment compte d’une première étude montrant que ce vaccin a fortement réduit les hospitalisations en Écosse, y compris chez les personnes âgées.

Le vaccin d’AstraZeneca utilisable chez les plus de 65 ans dès le 2 mars


PAR 

BÉNÉDICTE GATIN

PUBLIÉ LE 02/03/2021

Crédit photo : GARO/PHANIE

Olivier Véran l’avait annoncé hier soir, la HAS l’a confirmé ce mardi : désormais le vaccin d’AstraZeneca peut être utilisé chez les plus de 65 ans.



Début février, la HAS avait préféré réserver ce vaccin au moins de 65 ans, compte tenu du peu de données d’efficacité disponible pour les classes d’âges supérieures. Depuis, la donne a changé avec notamment la pré-publication d’une étude observationnelle écossaise en vie réelle, « qui apporte des résultats très encourageants sur les bénéfices à court terme d’une première dose de vaccin (Pfizer ou AstraZeneca) contre le Covid-19 chez les plus de 65 ans », estime la HAS.

Pas de limite d’âge supérieure

Cette étude en vie réelle portant sur la population écossaise (dont plus de 2,5 millions de personnes de plus de 65 ans) avait pour objectif d’évaluer l’impact de la vaccination sur les hospitalisations, par groupe d’âge (18-64 ans, 65-79 ans, plus de 80 ans). Résultat : quelle que soit la tranche d’âge, la vaccination par un des deux vaccins étudiés (Pfizer et AstraZeneca) réduit significativement le nombre d’hospitalisations. Les effets les plus marqués sont observés 28 à 34 jours après la première dose avec une efficacité de 85 % pour les 18-64 ans, 79 % pour les 65-79 ans et 81 % pour les plus de 80 ans. Les analyses différenciées selon le type de vaccin administré confirment que l’impact le plus élevé est observé 28 à 34 jours après la première injection, que ce soit avec le vaccin Comirnaty (85 %) ou avec le vaccin AstraZeneca (94 %), ce dernier ayant été administré majoritairement chez les plus de 65 ans.

La HAS souligne toutefois que ces résultats « portent sur les hospitalisations et ne quantifient pas l’impact du vaccin AstraZeneca sur la survenue de formes symptomatiques de la maladie, ni sur la réduction des décès ». Par ailleurs, le manque de recul ne permet pas d’évaluer le maintien de l’efficacité au-delà de 5 semaines après la première dose.

Une autre étude conduite en conditions réelles au Royaume-Uni et dont les résultats ont été dévoilés en pré-print ce mardi va dans le même sens. Selon ce travail mené par le Public Health England, les deux vaccins utilisés outre manche (Pfizer et AstraZeneca) présentent une efficacité de plus de 80 % pour prévenir les hospitalisations chez les plus de 80 ans trois à quatre semaines après la première injection. Chez les plus de 70 ans, la protection contre les formes symptomatiques de la maladie quatre semaines après une première dose se situe entre 57 et 61 % avec le vaccin Pfizer, et entre 60 et 73 % pour le vaccin AstraZeneca.

D’autres données sur ce vaccin et son efficacité chez les plus âgés sont attendues très prochainement, notamment une étude contrôlée randomisée de phase III en cours aux États-Unis.

Mais d’ores et déjà, les résultats de l’étude Écossaise « nous permettent maintenant d’élargir sans arrière-pensée l’utilisation du vaccin AstraZeneca au plus de 65 ans et ce sans limite d’âge supérieure », a annoncé le Pr Dominique Le Guludec lors d’une conférence de presse.

« Dès lors, et dès le 2 mars, les médecins peuvent proposer la vaccination avec le vaccin AstraZeneca à leurs patients de 65 à 74 ans dès lors qu’ils présentent des comorbidités avec facteurs de risques de formes graves de COVID », précise un DGS urgent publié ce mardi. « Au-delà, ils peuvent également proposer la vaccination avec AstraZeneca à tous leurs patients âgés de 75 ans et plus ».

« Une bonne nouvelle » s’est félicitée la présidente de la HAS, qui tombe à pic, alors que le gouvernement s’était engagé à offrir rapidement une solution pour les 65-74 ans laissés pour compte jusque-là.

Les compétences vaccinales élargies pour tous les vaccins

Par ailleurs, toujours dans l’otique d’accélérer la vaccination, la HAS s’est prononcée en faveur de l’extension des compétences vaccinales des pharmaciens, des sages-femmes et des infirmiers pour l’ensemble des vaccins contre le Covid-19 y compris ceux à ARN messager.

La HAS recommande toutefois « de favoriser, à ce stade de la campagne vaccinale, la prescription par les médecins compte tenu d’une disponibilité encore limitée des vaccins contre la Covid-19 et afin de continuer à prioriser la vaccination des personnes les plus à risque de formes sévères ».

Covid-19 : le vaccin de Novavax pourrait anéantir la pandémie – et pourtant c’était mal parti

WSJ & L’OPINIONSanté

Gregory Zuckerman et Peter Loftus24 février 2021 à 17h45

S’il est autorisé, le dispositif du laboratoire jusque-là moribond pourrait devenir une arme redoutable contre la pandémie

Novavax est sur le point de voir son vaccin contre la Covid-19 autorisé aux Etats-Unis. Pour les scientifiques, s’il obtient le feu vert des autorités, le dispositif pourrait devenir une arme redoutable contre la pandémie et afficher des avantages non négligeables par rapport à ses concurrents.

Novavax est sur le point de voir son vaccin contre la Covid-19 autorisé aux Etats-Unis. Pour les scientifiques, s’il obtient le feu vert des autorités, le dispositif pourrait devenir une arme redoutable contre la pandémie et afficher des avantages non négligeables par rapport à ses concurrents. © Sipa Press

En janvier 2020, des salariés de Novavax se sont réunis dans un bar du Maryland pour essayer de savoir comment sauver leur carrière. Depuis des décennies, la petite société de biotechnologie pour laquelle ils travaillaient essayait, sans succès, de développer un vaccin. Elle possédait tout juste assez de trésorerie pour tenir six mois et son action valait moins de 4 dollars, ce qui la valorisait à 127 millions de dollars.

Aujourd’hui, après 33 ans d’existence, Novavax est sur le point de voir son vaccin contre la Covid-19 autorisé. Pour les scientifiques, s’il obtient le feu vert des autorités, le dispositif pourrait devenir une arme redoutable contre la pandémie et afficher des avantages non négligeables par rapport à ses concurrents. En effet, des données préliminaires indiquent le vaccin Novavax pourrait être le premier à empêcher la propagation asymptomatique du coronavirus et fournirait une protection plus longue.nullclosevolume_off

Si le schéma à deux injections est validé, restera à fabriquer et distribuer le vaccin en grandes quantités, un défi car, à court d’argent, la biotech a vendu une partie de son outil de production en 2019.

Les investisseurs, qui avaient alors laissé l’entreprise pour morte, misent désormais sur le fait que les régulateurs approuveront le vaccin de Novavax dans les prochains mois. Résultat : l’action a bondi de 106 % depuis le début de l’année, et vaut désormais 229 dollars. Fin janvier, Novavax a publié des données préliminaires indiquant que son vaccin était efficace pour protéger contre la Covid-19 (même s’il l’est un peu moins contre le variant sud-africain, qui semble toutefois poser problème à d’autres vaccins). Les résultats des essais cliniques aux Etats-Unis pourraient être publiés fin mars.

D’ici là, la valorisation de Novavax a atteint 15,4 milliards de dollars, loin devant des entreprises qui affichent pourtant des milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, dont le géant des médicaments génériques Teva Pharmaceutical Industries.

L’autorisation de mise sur le marché serait une nouvelle preuve des bouleversements que la pandémie a provoqués sur le marché pharmaceutique. Les vaccins les plus perfectionnés ont été développés par des petits nouveaux qui se sont appuyés sur des technologies peu usitées pour imaginer et fabriquer des dispositifs beaucoup plus vite qu’avec les méthodes traditionnelles. Alors que Merck, géant du secteur, a récemment renoncé à proposer un vaccin contre la Covid-19 après des résultats décevants, des novices ambitieux (dont Moderna et BioNTech) ont mis au point, testé et produit des vaccins à la vitesse de la lumière. Et ce sont leurs dispositifs qui sont actuellement administrés à travers le monde.

Le vaccin de Novavax « semble aussi efficace que les autres vaccins, avec une durée de protection potentiellement supérieure », résume John Moore, immunologiste au Weill Cornell Medical College de New York. D’abord sceptique vis-à-vis de l’entreprise et de son produit, le docteur Moore explique que les données préliminaires l’ont convaincu au point qu’il s’est porté volontaire pour les tests et a acheté des actions Novavax, qu’il a revendues depuis.

Le succès de Novavax pourrait changer la donne.

La téléconsultation

(Source : ameli.fr)

Le déploiement de la télémédecine est un enjeu clé pour l’amélioration de l’organisation du système de santé et l’accès aux soins pour tous les assurés sur tout le territoire. Les conditions de réalisation et de prise en charge, ainsi que les tarifs encadrant les téléconsultations et les téléexpertises ont été définis en juin 2018, par un avenant à la convention médicale.

La téléconsultation constitue une voie nouvelle pour faciliter l’accès des citoyens aux soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones où les professionnels de santé sont peu nombreux. Elle permet une prise en charge et un suivi plus rapides des patients, en prévenant notamment des renoncements aux avis spécialisés ou des délais de consultation trop longs. Elle est aussi un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences. Elle favorise également la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.

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La téléexpertise est une pratique qui consiste pour un médecin à solliciter d’un autre médecin son expertise en raison de sa formation ou de sa compétence particulière. Cette nouvelle pratique devrait améliorer encore la qualité de la prise en charge des patients et permettre également aux professionnels de gagner du temps et ainsi de libérer un temps médical.

QU’EST-CE QUE LA TÉLÉCONSULTATION ?

La téléconsultation est une consultation réalisée à distance d’un patient par un médecin (généraliste ou de toute autre spécialité médicale), le patient pouvant être assisté ou non, à cette occasion, par un autre professionnel de santé (ex : médecin, infirmier, pharmacien…).

Qui peut pratiquer une téléconsultation ?

Tout médecin peut recourir à la téléconsultation, quels que soient : sa spécialité, son secteur d’exercice (secteur 1, secteur 2) et son lieu d’exercice, en ville ou en établissement de santé (cabinet de ville, maison de santé pluriprofessionnelle, centre de santé, Ehpad, hôpital, clinique…). Elle est réalisable partout en France métropolitaine et dans les départements et régions d’outre-mer.

Qui peut bénéficier d’une téléconsultation ?

Quel que soit votre lieu de résidence, que vous souhaitiez consulter pour un problème de santé occasionnel ou une maladie chronique, le médecin peut, en principe, vous proposer une téléconsultation. Autrement dit, a priori, toutes les situations médicales peuvent donner lieu à la téléconsultation. Cependant, cette proposition relève de la seule décision du médecin (médecin traitant, médecin en accès direct ou médecin correspondant, selon les cas) qui doit juger de la pertinence d’une prise en charge médicale à distance plutôt qu’en face à face.

En tout état de cause, une téléconsultation doit toujours être réalisée en alternance avec des consultations en face-à-face.

Quelles sont les conditions préalables à une téléconsultation ?

Le médecin « téléconsultant » doit connaître le patient

Afin de garantir une prise en charge de qualité, il est nécessaire que le médecin dit « médecin téléconsultant » vous connaisse, ce qui implique que vous ayez eu au moins une consultation physique avec lui (cabinet, domicile patient ou établissement de santé) au cours des 12 derniers mois précédant la téléconsultation.

Le parcours de soins doit être respecté

Dans ce même objectif, la téléconsultation s’inscrit dans le respect du parcours de soins coordonné, ce qui suppose vous ayez été orienté initialement par votre médecin traitant vers le médecin téléconsultant (si celui-ci n’est pas le médecin téléconsultant).

Des exceptions à cette règle existent cependant. En effet, le respect du parcours de soins pour tout recours à une téléconsultation n’est pas exigé pour :

  • l’accès aux spécialistes en accès direct (gynécologie, ophtalmologie, stomatologie, chirurgie orale ou en chirurgie maxillo-faciale, psychiatrie ou neuropsychiatrie et pédiatrie) ;
  • les patients âgés de moins de 16 ans ;
  • une situation d’urgence.
  •  les patients ne disposant pas de médecin traitant ou dont le médecin traitant est indisponible dans un délai compatible avec leur état de santé. Dans ce cas, il pourra être fait exception au parcours de soins et à l’obligation de connaissance préalable du patient par le médecin pratiquant la téléconsultation. Les patients devront pour cela se rapprocher d’une organisation coordonnée territoriale, qui leur permettra :
    • d’être pris en charge rapidement compte tenu de leurs besoins en soins,
    • d’accéder à un médecin compte tenu de leur éloignement des professionnels de santé,
    • d’être en mesure, dans un second temps de désigner un médecin traitant pour leur suivi au long cours et de réintégrer ainsi le parcours de soins.

Ces organisations territoriales sont facilement identifiables pour les patients d’un territoire. L’information est disponible auprès de l’Assurance Maladie, de la Mutualité sociale agricole, du ministère des Solidarités et de la santé, des agences régionales de santé (ARS), des professionnels de santé du territoire et des conseils départementaux et régionaux de l’Ordre des médecins.

EN PRATIQUE, COMMENT SE PASSE UNE TÉLÉCONSULTATION ?

C’est le médecin téléconsultant, c’est-à-dire le médecin traitant ou le médecin spécialiste vers lequel le patient a été orienté par le médecin traitant, qui vous propose d’utiliser la téléconsultation et vous informe des modalités de réalisation de la téléconsultation.

Comment s’organise une téléconsultation ?

Vous pouvez bénéficier d’une téléconsultation seul ou accompagné, si votre état le nécessite, par un professionnel de santé (médecin, infirmier ou autre…), depuis votre domicile (site ou application sécurisé(e) via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipé(e) d’une webcam et relié(e) à Internet) ou depuis un lieu dédié équipé (ex : maison de santé pluriprofessionnelle, pharmacie équipée d’une cabine ou un chariot de téléconsultation…).

Une téléconsultation mettant en relation un médecin avec un confrère, depuis son cabinet où vous vous trouvez, est également possible.

Comment se déroule une téléconsultation ?

Une téléconsultation se déroule comme une consultation classique, en partant d’une demande de rendez-vous, spontanée ou conseillée par votre médecin traitant.

Avant la consultation, le médecin vous envoie un lien Internet, vous invitant à vous connecter à l’heure prévue du rendez-vous à un site Internet ou une application sécurisé(e), depuis un ordinateur ou une tablette équipé(e) d’une webcam et relié(e) à Internet.

Quelle que soit votre situation ou votre pathologie, le médecin doit demander et recueillir votre consentement avant de réaliser une téléconsultation.

À l’issue d’une téléconsultation, le médecin peut établir, si nécessaire, une prescription (ordonnance de médicaments ou d’examens complémentaires), qui sera vous transmise sous format papier, par voie postale, ou sous format électronique, via notamment une messagerie sécurisée, dans des conditions garantissant la confidentialité et la sécurité des échanges.

À la fin de la téléconsultation, le médecin rédige un compte rendu, l’archive dans son « dossier patient », dans votre Dossier Médical Partagé (DMP) si vous l’avez ouvert, et le transmet à votre médecin traitant s’il ne l’est pas. Cette étape permet d’assurer un meilleur suivi et de faciliter la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé.

COMMENT PAYER ET ÊTRE REMBOURSÉ POUR UNE TÉLÉCONSULTATION ?

Les soins prescrits à la suite de la téléconsultation sont pris en charge dans les conditions habituelles.

Quels sont les tarifs et règles de prise en charge applicables à la téléconsultation ?

La téléconsultation est facturée par le médecin téléconsultant au même tarif qu’une consultation en face-à-face, soit entre 23 € et 58,50 € selon la spécialité et le secteur d’exercice du médecin (secteur 1, secteur 2).

Les modalités de remboursement sont les mêmes que pour une consultation classique : les taux de prise en charge sont les mêmes : prise en charge à 70 % par l’Assurance Maladie ou davantage si, par exemple, la téléconsultation porte sur un affection de longue durée dans le cadre d’un protocole de soins, dans le cadre d’une maternité… Consultez la liste des exonérations les plus courantes du ticket modérateur.

Comme pour toute consultation, le tiers payant  est appliqué, dans son intégralité pour :

  • les patients en affection de longue durée,
  • les femmes enceintes,
  • les patients bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire (ex CMU-C) ou de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS).

Pour les autres patients, le tiers payant pourra être proposé par les médecins sur la part obligatoire et/ou sur la part complémentaire.

Comment régler une téléconsultation ?

Les modes de paiement restent les mêmes que pour une consultation classique. Ainsi, c’est le médecin qui doit préciser les modalités de règlement de sa consultation :

  • virement bancaire,
  • chèque,
  • paiement en ligne,
  • ou application du tiers-payant.

Vous pourrez retrouver la trace de cette facturation sous le libellé « Téléconsultation » dans votre décompte de remboursements, consultable notamment dans votre compte ameli .

Tout ce que vous devez savoir sur la vaccination Covid-19 chez le généraliste :

Un article qui recueille les détails de l’opération « vaccination dans les cabinets médicaux ».

  • Etape importante dans l’accélération de la vaccination, à partir du jeudi 25 février, les patients entre 50 et 64 ans avec comorbidités pourront se rendre chez leur généraliste pour être vaccinés.
  • Comment les médecins peuvent-ils recevoir les doses, dont le nombre est faible ? Qui peut se faire vacciner ? « 20 Minutes » fait le point sur les différentes questions que pose cette nouveauté.
  • Cette vaccination en ville devrait par ailleurs connaître en mars un coup d’accélérateur avec l’arrivée de nouvelles doses et la possibilité, annoncée jeudi par Olivier Véran, pour les pharmaciens de vacciner.

https://www.20minutes.fr/sante/2981087-20210223-coronavirus-comment-va-derouler-vaccination-chez-generalistes-partir-jeudi

Photo de Gustavo Fring sur Pexels.com